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A onze ans, Wolfgang-Amadeus Mozart écrivit un opéra.
Ses parents, émerveillés devant le petit Wolfgang, appelèrent immédiatement tous les voisins ainsi que la meilleure psychologue de la ville qui détermina que l’enfant était à haut potentiel, ce qui lui permit de terminer sa scolarité dès le lendemain et d’entreprendre la tournée des cours européennes que l’on sait, sous la direction aimante de son père Léopold.
Cette tournée fit de Mozart la première véritable star, ce qui lui valut une fin précoce, comme Jim Morrisson, Jimmy Hendrix ou Amy Whinehouse.
Par contre …
A quinze ans, Jean-Sébastien Bach fit une fugue.
Ses parents affolés appelèrent la police et ameutèrent tous les voisins. On retrouva le garnement dans la ville voisine où il avait suivi une donzelle peu recommandable qui l’avait initié au Pessac-Léognan blanc bien tempéré, entr’autres choses délicieuses que nous offre la nature, généreuse en diable. La psychologue qui avait diagnostiqué Mozart trouva que Jean-Sébastien manquait de cadre et encouragea ses parents à le mieux surveiller.
Tancé et puni, on ne l’y reprit plus et il finit sa vie âgé, organiste, compositeur rangé et père de nombreux enfants.
Où est la justice ?
Si comme moi vous vous le demandez , écrivez un commentaire sous les images des deux dieux de la musique.
